Chevaux de calèche
Certains chevaux de calèche meurent de maltraitance, d'épuisement, de soif, de chaleur ou encore heurtés par des voitures. Enfermés dans l'humidité et l'obscurité des écuries, ils ne sortent que pour de longues courses touristiques en plein soleil.
Certaines organisations de protection animale sont critiques face cette industrie en raison des conditions de vie des animaux et de sa connexion avec l'industrie de l'abattage des chevaux!
Avant l'invention de l'automobile, les gens se sont tournés vers les chevaux pour leur principal moyen de transport. Les calèches n'étaient pas une option, mais un mode de vie. De toute évidence, les calèches ne sont plus une nécessité dans un Canada évolué et moderne. Cependant, dans certaines villes, dont, Montréal et Québec vous pouvez toujours faire un tour de calèche.
D'où viennent les chevaux de calèche
Les chevaux retraités de courses attelées ou déjà formés pour tirer des charges et des chariots sont couramment achetés aux encans pour le transport. Quand les chevaux ne sont plus en mesure de tirer des charges lourdes, les opérateurs les vendent aux enchères où ils sont généralement vendus comme chevaux de calèche.
Les organismes s'opposent aux calèches à cause du travail des chevaux dans des zones à haute densité urbaine et en raison des risques pour les animaux au travail.
Quels sont les risques?
Des collisions avec des véhicules à moteur, des coups de chaleur, des crampes musculaires et des blessures. En outre, il y a de nombreuses preuves documentées de cas d'abus, y compris le surmenage, des carrioles surchargées et des chevaux travaillant dans des conditions météorologiques dangereuses. Sont fréquemment rapportés, l'insuffisance de soins vétérinaires, la privation d'eau, des harnais mal ajustés, de la cruauté malveillante ainsi que des abris et écuries inadéquats.
Trop peu d'inspecteurs et de vétérinaires font la tournée pour faire respecter la réglementation - déjà trop permissive. Les chevaux doivent monter et descendre des côtes parfois avec une chaleur accablante, même si dans certaines villes le règlement interdit aux cochers de faire travailler leurs chevaux entre 9 h et 18 h (1) lorsque le mercure grimpe au-delà de 30 degrés Celsius. (sans compter le facteur humidex), il arrive que les cochers transgressent le règlement. Le 20 juillet de cette année avec une chaleur de plus de 30 degrés, des caléchiers ont été pris à faire travailler les chevaux. En effet, quatre constats d’infraction accompagnés d’amendes de 146 $ ont été remis à des propriétaires de calèches qui n’avaient pas cessé leurs opérations malgré les températures très élevées (2), ils ont reçu une amende ridicule de 146.00$. Tout le monde sait que deux petites promenades de touriste payent cette amende, donc cette amende n'est pas dissuasive, parfois les cochers aiment mieux payer l'amende et faire de l'argent, la journée reste quand même rentable.
Les chevaux doivent travailler un maximum de 9 heures, mais il y a des lacunes et la réglementation n'est pas toujours respectée. À la fin de sa journée, le cheval sera emmené dans une écurie, dans certains cas, délabrée et en tôle, ça ressemble plus à un dépotoir.
Un cheval de calèche à une courte durée de vie, il sera envoyé à l'abattoir dès qu'il n'aura plus la force de poursuivre la cadence. (3)
Le saviez-vous?
Juste à Montréal, il y a 70 exploitants de calèche dans le Vieux-Montréal et le centre-ville. (4)
Un cheval ne peut travailler plus de 15 heures par jour du 1er octobre au 23 juin. Chaque journée de travail de 15 heures doit être suivie d'une journée de repos. Du 24 juin au 30 septembre, la durée d'une journée de boulot passe à neuf heures, incluant le départ et l'arrivée à l'écurie.
Dites non aux calèches, n'encouragez pas ce commerce
Si vous êtes de Montréal et voyez des chevaux travailler à plus de 30 degrés appelez au: 514 868-5031
Revues de presse
De l'avis d'Audrey Lapointe, de Québec à Cheval, Montréal pourrait faire figure d'exception et se démarquer en imposant de telles mesures, tout en s'attaquant de front aux problématiques de l'industrie équine. «Je vous épargne les détails horripilants au sujet des cochers ivres et sans compétence, des chevaux blessés et surexploités, puis des voitures hippomobiles dangereuses pour leurs passagers », peut-on lire dans la lettre de Québec à Cheval, dont le Journal a obtenu copie. https://lejournaldemontreal
DU N’IMPORTE QUOI CHEZ LES CALÉCHIERS
https://www.lametropole.com
Pas assez sévère
https://lejournaldemontreal
Accident de calèche: le cheval s'emballe
https://www.canoe.com/infos
Deux calèches impliquées dans un accident de la route
https://www.cyberpresse.ca/
Un cheval de trait prend peur et endommage une voiture
https://www.cyberpresse.ca/
Mort d'un cheval de calèche: Gilles Latulippe lance un appel à Labeaume
https://www.cyberpresse.ca/
Liste sommaire d'accidents
https://www.all-creatures.o
1- https://www.cnw.ca/fr/relea
2- https://lejournaldemontreal
3- https://www.voir.ca/publish
4- https://www.cyberpresse.ca/